Adriana Carrión Gonzales
Escribir, es escuchar el ruido del mundo...
miércoles, 10 de abril de 2019
Film "La chute de Montesinos"
C’est le 03 Novembre 2000, avec la fuite de Vladimiro Montesinos, que l’histoire de Ugaz commence. Ainsi le scandale politique a démarré et Fujimori devait se secouer.
Vladimiro était recherché par la justice péruvienne pour avoir commis des délits et des crimes, notamment du trafic d'influence, trafic des armes, de l'usurpation de fonctions, détournement de fonds ainsi que pour la responsabilité de la disparition des étudiants (de l’université) en 1993. Mais, plus encore que par la justice, il était recherché par Fujimori.
Quand nous écoutons l’histoire qui vient d’être présentée par Eduardo, nous pouvons nous demander : Vladimiro a-t-il pu commettre tous ces délits seul, ou a-t-il bénéficié du soutien d’un réseau ?
Tout d’abord, le réseau criminel de Montesinos s’appuie sur le réseau déjà existant à l’intérieur des institutions publiques (auquel fait référence l’historien Quiroz dans son livre « l’histoire de la corruption au Pérou »). Mais Montesinos va plus loin : il va créer un réseau criminel afin de s’emparer du pouvoir dans le pays. De cette façon, Il crée ainsi un monde autour de lui, dans lequel se développe une activité criminelle qui aura une organisation structurée de type mafias ou cartels.
Dans le film mais également dans la chronique de Dr. Ugaz, nous voyons les profils des personnes qui appartiennent à ce clan, notamment un candidat aux élections présidentielles (Fujimori) prêt à recevoir de l’argent qui venait de narcotrafiquants afin de financer sa campagne politique et le mener à la victoire. Cette information a été relevée par le frère du narcotrafiquant Escobar. De plus, le réseau était perçu comme intègre pour les hauts fonctionnaires de l’Etat, le commandant des forces armées, le président de la cour suprême, les partis politique, les hommes de justice, les grandes entreprises de médias (Notamment les frères Winter), les banques et des gouvernants locaux.
Comme il voulait avoir un pouvoir absolu dans le système de justice, Montesinos avait installé des gens de confiance pour contrôler cette structure, plus précisément la branche du droit pénal car cela c’est l’unique qui priverait Montesinos de liberté.
18 ans plus tard, sans sortir de la frontière péruvienne, l’histoire se répète : la corruption structurelle s’installe cette fois dans le système judiciaire, nous voyons que la majorité des concernés étaient des juges, magistraux, procureurs, avocats etc.
Une procureure découvre que l’organisation criminelle « las Castañuelas de Rich Port », (un groupe de narcotrafiquant) communiquait fréquemment avec des juges, très connus, comme par exemple Walter Rios, président de la Cour supérieure de Callao, et César Hinostroza, président de la deuxième Chambre transitoire de la cour Suprême.
A partir de ce moment s’est produit une nouvelle vague d’indignation contre la corruption, le peuple manifestant à plusieurs reprises pour demander le changement des juges et des membres du Conseil National de la Magistrature (CNM).
Nous avons vu de quoi ils étaient capables : offrir des réductions de peines aux criminels ou même les laisser libres, faire des demandes d’aides illicites aux autres juges, donner des pots-de-vin aux autres collègues pour les remercier des aides illicites fournies et faire pression pour faciliter la réussite de certains candidats aux concours publics dans la carrière de la magistrature.
Nous pouvons constater que les antécédents en ce qui concerne les affaires de corruption dans les institutions publiques péruviennes sont nombreux, et ces dernières sont une réalité encore à l’heure actuelle. Nous pouvons ainsi citer le cas Odebrecht, affaire très récente de corruption des élus, de corruption privée et de macro corruption.
Je vous propose de définir la corruption comme une trahison des mandataires vis-à-vis du peuple, quelque fois en collusion avec le mandant et dont le modus operandi sera la transgression de la norme afin d’atteindre un objectif particulier.
Maintenant nous allons réfléchir à deux choses : d’un côté, comment les dispositifs normatifs de la lutte contre la corruption au Pérou ont été construits après tous les évènements Fujimontesinistes, et d’un autre côté, d’évoquer les explications de l’existence d’une légitimité de la corruption dans la société.
D’après moi, ce film aide à préserver une mémoire quant aux évènements de corruption et également quant au manque de probité des autorités dans notre pays, mais aussi en même temps c’est un espoir car nous voyons des agents de la police, procureure juges que travaille de manière intègre.
Le travail cinématographique d’Eduardo Guillot m’a rappelé le film Serpico réalisé par Sidney Lumet qui est un film qui montre la corruption américaine, et dans lequel le personnage principal est Frank Serpico, un agent qui travaille pour la police et qui voit autour de lui que ses propres collègues sont impliqués dans des cas de corruption. La police est ainsi gangrénée de corruption et en conséquence il se retrouve tout seul dans son combat. Au contraire et heureusement dans le film avec la chute de Montesinos nous verrons un procureur qui a eu des collègues avec les mêmes intentions de défendre le pays.
Guillot et Lumet vont prendre la corruption comme concept afin de travailler une perception cinématographique de celle-ci. Une perception qui passe par la vision de l’espace, bien sur : la ville péruviens, les bureaux, les aéroports, etc., mais aussi les personnages.
J’ai pu regarder d’autres travaux d’Eduardo Guillot, notamment le documentaire Liz Rojas, qui nous raconte l’histoire d’une jeune fille que l’Etat l’a arraché sa mère à cause de son statut de maître des écoles dans la ville d’Ayacucho, parce que à l’époque être prof était synonyme d’être en relation avec Sendero luminoso (sentier lumineux).
On voit que vous avez un intérêt très marqué pour des contextes historiques difficiles, notamment dans votre façon de raconter le terrorisme et la corruption au Pérou.
Pour finir, je voudrais dire que malheureusement la méthode criminelle des Vladimiro et Fujimori est valable dans la corruption actuelle et aussi puissant par rapport aux défenseurs de l’Etat.
Ubicación:
75007 Paris, France
miércoles, 8 de octubre de 2014
EDUCANDAS: UN COLEGIO DE ESTIRPE HISTÓRICA CUMPLE 189 AÑOS
El Colegio Nacional de Señoritas "Educandas", está de fiesta patronal porque cada 24 de Septiembre se conmemora un año más de la proclamación del día central de la Virgen Libertadora “Virgen de las Mercedes” por el Papa Inocencio XII el año 1696. Educandas, está íntimamente ligada al desarrollo del Cusco, por ser el primer colegio de mujeres del Perú y América Latina, fundado por Simón Bolívar, un 8 de julio de 1825.
La siguiente, es una crónica tomada del testimonio de una ex alumna educandina, la abogada y periodista Srta. Adriana Carrión Gonzales, que nos narra sus años aurorales en ese colegio que está de aniversario.
LA EDUCACIÓN A FINALES DEL SIGLO XX
La educandina se identifica, desde tiempos remotos, por ser la primera en los estudios, la mejor en los desfiles, aclamada por las artes, campeona en el deporte y magnifica componiendo versos.
Cuenta Adriana: “Cuando llegué al Colegio Educandas, encontré un edificio de color blanco humo con una insignia roja, en forma de rombo, ubicada en una de las paredes del inmueble. A mis cortos 8 años ingrese al colegio mediante un reñido examen de admisión al 4to año de primaria. Ese día me preocupe en extremo, pues ya presagiaba lo que ocurriría en los años posteriores. Todo sería desde ese día con examen. Debo confesar, que la idea de entrar a un colegio tan grande no me agradó”.
La directora era la madre Reynalda, una monja española de mente abierta, extremadamente disciplinada, de ideas claras, convencida de los nuevos tiempos y quien más tarde se convertiría en un gran referente en mi vida debido a su amor y entrega por la niñez. Me tuve que acostumbrar poco a poco. El primer año exigí a mis padres que me cambiaran de colegio, luego termine amándolo como si fuera mi segundo hogar. En ese viejo colegio, de estirpe libertaria, orgullo de muchas cusqueñas, pasé toda mi infancia y parte de mi adolescencia. Supe de sus sinsabores, simpatías, castigos y amores. Por eso cada vez que llega el 24 de septiembre, siento que es un poco mi onomástico y el de toda mi veterana familia de coquetas compañeras.
En mi mente, sigo viendo las tardes de ensayo para el desfile. Llorábamos por pertenecer a uno de los batallones. Por las noches rezábamos, haber si ocurría un milagro del Taytacha de los Temblores y nos incrementaba 5 centímetros de estatura, ya que solo las jovencitas altas podían integran esos batallones. Eran tiempos donde existía la mística de representar al colegio, de luchar por la victoria y que el nombre de Educandas sea mencionado una y otra vez como ganador en los diferentes medios de comunicación de la región.
La madre Reynalda, en los recreos dialogaba con todas las alumnas para explicarnos la importancia de dejar lo mejor de una en los ensayos y no solo esperar el momento cumbre en la Plaza de Armas y eso nos sirvió de mucho.
HERMANA REYNALDA: UN EJEMPLO DE EDUCADORA
Como en todo colegio existen cursos que son aburridos y otros que no lo son tanto. Ese era el momento propicio para practicar mi poesía y declamar; pero necesitaba por lo menos de una espectadora que me escuche y me corrija. Yo estaba segura que a la madre Reynalda la gustaba la poesía y entonces me dirigía a la dirección del plantel para interrumpirla en sus importantes actividades.
Hasta ahora no sé de donde sacaba el valor para interrumpirla con mis preocupaciones infantiles. Ella tan derechita y de voz tan severa. Yo una niña confiada y con poemas en la cabeza. Su figura de una delgadez impresionante no solo causaba respeto, sino infundía disciplina con una sola mirada. Y yo allí en medio de su oficina pidiéndole que paralice todo para que me escuche.
Mi querida maestra y directora escuchaba los versos de Vallejo, meditaba sobre sus quejas reclamándole a Dios no sé qué. Y ella seguía escuchando de mis labios esas frases quejumbrosas que tienen algo de humanamente herejes. Al finalizar me indicaba las correcciones que debía hacer, y mejorar para la próxima lección. Después habría su cajón y sacaba un chocolate que me obsequiaba para animarme, sobre todo cuando sus críticas eran muy duras.
FUNDACIÓN HISTÓRICA DE BOLÍVAR
Han transcurrido 189 años desde que el gran Libertador Simón Bolívar, convencido de que la educación era esencial para transformar la sociedad peruana, decidiera fundar los gloriosos colegios Ciencias y Educandas. En estos casi dos siglos, ambos colegios han demostrado ser instituciones formadoras de hombres y mujeres de gran prestigio en la historia de la nación.
Educandas fue inicialmente conducido por directoras laicas que, durante un siglo y con mucho esmero y dedicación supieron dirigir y orientar a las estudiantes de esa época. La primera directora fue la Señorita Tadea Cámara. De 1899 hasta 1910 asumió la dirección la profesora Julia Umeres de Osma, quien fue la gestora para completar todos los grados en los niveles primario y secundario. Más tarde, luego de su retiro fundó otro colegio egregio como es el colegio “Las Mercedes”.
La muy recordada y querida madre Reynalda, trabajó por las niñas cusqueñas durante 24 años, desde 1975 hasta 1999, con la misma entereza y carácter, mostrando siempre su calidad humana y su respeto por nuestras costumbres. Actualmente, ella vive en algún apartado lugar de España, y con la bendición de Dios se encuentra en un centro de reposo y estoy segura que en estas fechas debe sentir un gran vacío por esas viejas y remotas alegrías. Por eso no quiero que pasen más días y espero que allá en España alguien pueda leerle estas líneas de gratitud, expresadas mediante la mejor revista cusqueña de esta década.
EDUCANDINAS QUE CAMBIARON EL RUMBO DE LA HISTORIA
Desde su fundación han egresado de sus aulas personajes importantes como la insigne escritora Clorinda Matto de Turner, Trinidad Enríquez, Rosa Augusta Rivero, Zoila Ladrón de Guevara, entre muchas otras que destacaron en la vanguardia de las luchas sociales por la defensa de los derechos humanos y finalmente por los derechos de la mujer
Por ejemplo, en 1865, Trinidad Enríquez Ladrón de Guevara, fue alumna y docente en el colegio Educandas, teniendo a su cargo el curso de Geometría. Posteriormente fue la primera mujer que derrotó el machismo académico e ingresó a la UNSAAC, a la Facultad de Derecho.
Años después, cuando por primera vez supe de ella me dije: Esta mujer es del tipo que le hace falta al Cusco. En otro espacio, Rosa Augusta Rivero Ricalde, alumna de Trinidad Enríquez fue la primera mujer cusqueña en ejercer la abogacía; para algunos era el colmo del liberalismo profesional, pero para ella fue un apostolado y una acción revolucionaria que aleccionó a todas las mujeres para seguir superándose profesionalmente. Fue esta insigne cusqueña-educandina la que encabezó el Frente Femenino Peruano, que consiguió obtener por primera vez el derecho a la ciudadanía y al voto, que se vio plasmada posteriormente en 1954
DATOS: La época escolar es el crisol donde se forjan los anhelos. En este caso y otros, el colegio cumplió con su rol de despertar una ilusión por la vida, un sueño por el futuro. Por eso cada 24 de Septiembre, las educandina de este milenio y del anterior, de este planeta y de todas las galaxias, se reúnen para verse, reconocerse y apoyarse para seguir escribiendo la historia no-machista del Perú.
Semanario "Letra Cierta"
Cusco,06 de Octubre del 2014.
jueves, 12 de junio de 2014
EL FESTIVAL MUNDIAL DE LA PALABRA 2014 RENDIRÁ UN HOMENAJE AL APU QOYLLURITI
Con motivo de la peregrinación al Apu Qoylluryti, del 13 al 21 de junio en la ciudad del Cusco se realizará “EL VÓRTICE DE LOS ANDES” un espacio cultural gratuito para todos los cusqueños, en el cual se constituirán poetas de diversos lugares del mundo. Así informó Pavel Ugarte, director del comité organizador del Festival Mundial de la Palabra Perú- 2014.
La primera actividad, denominada “Mujer, mapa de música” se realizará el viernes 13 de junio, a las 5.30 pm en la hacienda Llaullipata, cuyo objetivo es convocar a la reflexión sobre la Mujer en el mundo prehispánico.
El “Festival Mundial de la Palabra”, es un movimiento cultural internacional, que se realiza año tras año en diferentes partes del mundo, con presencia académica en diferentes países del orbe, reivindicando los valores socioculturales, antropohistóricos y ecológicos de nuestro planeta.
En ocasiones anteriores, se tuvo como santuarios poéticos a Machupicchu, Nazca, además de las Islas Ballestas y el Lago Titicaca. El 2014 promete constituir a los poetas del mundo en Perú, acompañando el peregrinaje a Qoylluriti como santuario universal, realizándose eventos culturales como; talleres literarios, escuelas de poesía y bibliotecas al paso en el Valle Sagrado.
Por otro lado, la coordinadora de este evento internacional de poesía, Soledad Araoz Cartagena, precisó que se ha convocado a creadores de distintas ramas del arte en la región, para junto a las personas que apoyan este evento generar un momento de reflexión frente al significado de la peregrinación del ApuSinak´ara.
Anualmente Qoylluriti congrega miles de personas entorno a la cosmovisión andina, con peregrinos que llegan hasta el Apu, perennizando este rito ancestral. “Para los jóvenes poetas, es importante a partir del 2014, dar a conocer a Qoylluriti como un vórtice en los andes y santuario de poesía viva”, declaró Pavel Ugarte.
El colectivo literario y espiritual invita a la colectividad y al periodismo local a divulgar este acontecimiento anual que representa un hito de alegría y un reencuentro con lo más sagrado de nuestra tierra.
Cusco,11 de junio del 2014.
¡Agradecemos por su difusión!
OFICINA DE COMUNICACIÓN Y DIFUSIÓN GRATUITA
jornadaculturalcusco@gmail.com
Cel. Rpc 984-309898
sábado, 31 de mayo de 2014
TON PERFUMME
Las cosas que ocurren cuando una suele caminar solitaria, mirando de un lado al otro, busco tu rostro y no lo encuentra.
Mi memoria olfativa, no olvida aquel aroma, aquel perfume comun, al que maldigo a cada instante. No encuentro tu rostro pero si tu aroma pegado a tu piel y ella estampada en mi rostro, y en un acto de descuido, unos labios hambrientos apretarian tu piel hasta encontrar el placer. Bendito sea tu parfume ordinario, asi, a menudo te recuerdo.
domingo, 2 de marzo de 2014
NO HAY REMEDIO
Aquí estoy, sobre las sábanas rosa, desnuda en aquella cama, donde nuevamente te deseo. Observo mi cuerpo, entre luces amarillas, liso y moreno. Mi cuerpo; sediento territorio de tus besos, marcado por recuerdos de tu desbordada pasión. Recinto de sudorosas batallas en largas noches de quejidos, risas y mutismo. Veo, desde lo alto Como acomodas sonriendo mis pechos, en las palmas de tus manos, acariciándolos, mientras una flor se me enciende contra tu carne salada. Veo mis piernas, ágiles conocedoras de tus mimos, que giran cincronizadamente para abrirte el sendero de la perdición. Me veo y no me veo, sobre esta soledad de jueves silencioso, una lámpara roja, y un molde cóncavo buscando su otro hemisferio. Llueve, del sueño al placer, poesía, que solo nuestros cuerpos exploran … y pienso en tu lejano amor, que después de mucho me trajo historias, arte y pasión. Katury.
jueves, 13 de febrero de 2014
ESTO ES AMOR
"Esto es amor, quien lo probó, lo sabe"
La mente se resiste a olvidar las cosas hermosas,
se aferra a ellas y olvida todo lo doloroso,
mágicamente anonadada por la belleza.
No recuerdo discursos contra mis débiles brazos,
guardando la exacta dimensión de tu cintura;
recuerdo la suave, exacta, lúcida transparencia de tus manos,
tus palabras en un papel que encuentro por allí,
la sensación de dulzura en las mañanas.
Lo prosaico se vuelve bello
cuando el amor lo toca con sus alas de Fénix,
ceniza de mi cigarro que es el humo
después de hacer el amor,
o el humo compartido,
quitado suavemente de la boca sin decir nada,
íntimamente conociendo que lo del uno es del otro
cuando dos se pertenecen.
No te entiendo y quisiera odiarte
y quisiera no sentir como ahora
el calor de las lágrimas en mis ojos
por tanto rato ganado al vacío,
al hastío de los días intrascendentes,
vueltos inmortales en el eco de tu risa
y te amo monstruo apocalíptico de la Biblia de mis días
y te lloro con ganas de odiar
todo lo que alguna vez me hizo sentir
flor rara en un paraíso recobrado
donde toda felicidad era posible
y me dueles en el cuerpo sensible y seco de caricias,
abandonado ya meses al sonido de besos
y palabras susurradas o risas a la hora del baño.
Te añoro con furia de cacto en el desierto
y sé que no vendrás
que nunca vendrás
y que si venís seré débil como no debería
y me resisto a crecerme en roca,
en Tarpeya,
en espartana mujer arrojando su amor lisiado para que no viva
y te escondo y te cuido en la oscuridad
y entre las letras negras de mis escritos
volcados como río de lava entre débiles rayas azules de cuaderno
que me recuerdan que la línea es recta
pero que el mundo es curvo
como la pendiente de mis caderas.
Te amo y te lo grito estés donde estés,
sordo como estás
a la única palabra que puede sacarte del infierno
que estás labrando como ciego destructor
de tu íntima y reprimida ternura que yo conozco
y de cuyo conocimiento
ya nunca podrás escapar.
Y sé que mi sed sólo se sacia con tu agua
y que nadie podrá darme de beber
ni amor, ni sexo, ni rama florida
sin que yo le odie por querer parecérsete
y no quiero saber nada de otras voces
aunque me duela querer ternura
y conversación larga y entendida entre dos
porque sólo vos tenés el cifrado secreto
de la clave de mis palabras
y sólo vos pareces tener
el sol, la luna, el universo de mis alegrías
y por eso quisiera odiarte como no lo logro,
como sé que no lo haré
porque me hechizaste con tu mochila de hierbas
y nostalgias y chispa encendida
y largos silencios
y me tenés presa de tus manos mercuriales
y yo me desato en Venus con tormentas de hojarasca
y ramas largas y mojadas como el agua de las cañadas
y el ozono de la tierra que siente venir la lluvia
y sabe que ya no hay nubes,
ni evaporización,
ni ríos,
que el mundo se secó
y que no volverá jamás a llover,
ni habrá ya nieve o frío o paraíso
donde pájaro alguno pueda romper
el silencio del llanto.
Gioconda Belli
La mente se resiste a olvidar las cosas hermosas,
se aferra a ellas y olvida todo lo doloroso,
mágicamente anonadada por la belleza.
No recuerdo discursos contra mis débiles brazos,
guardando la exacta dimensión de tu cintura;
recuerdo la suave, exacta, lúcida transparencia de tus manos,
tus palabras en un papel que encuentro por allí,
la sensación de dulzura en las mañanas.
Lo prosaico se vuelve bello
cuando el amor lo toca con sus alas de Fénix,
ceniza de mi cigarro que es el humo
después de hacer el amor,
o el humo compartido,
quitado suavemente de la boca sin decir nada,
íntimamente conociendo que lo del uno es del otro
cuando dos se pertenecen.
No te entiendo y quisiera odiarte
y quisiera no sentir como ahora
el calor de las lágrimas en mis ojos
por tanto rato ganado al vacío,
al hastío de los días intrascendentes,
vueltos inmortales en el eco de tu risa
y te amo monstruo apocalíptico de la Biblia de mis días
y te lloro con ganas de odiar
todo lo que alguna vez me hizo sentir
flor rara en un paraíso recobrado
donde toda felicidad era posible
y me dueles en el cuerpo sensible y seco de caricias,
abandonado ya meses al sonido de besos
y palabras susurradas o risas a la hora del baño.
Te añoro con furia de cacto en el desierto
y sé que no vendrás
que nunca vendrás
y que si venís seré débil como no debería
y me resisto a crecerme en roca,
en Tarpeya,
en espartana mujer arrojando su amor lisiado para que no viva
y te escondo y te cuido en la oscuridad
y entre las letras negras de mis escritos
volcados como río de lava entre débiles rayas azules de cuaderno
que me recuerdan que la línea es recta
pero que el mundo es curvo
como la pendiente de mis caderas.
Te amo y te lo grito estés donde estés,
sordo como estás
a la única palabra que puede sacarte del infierno
que estás labrando como ciego destructor
de tu íntima y reprimida ternura que yo conozco
y de cuyo conocimiento
ya nunca podrás escapar.
Y sé que mi sed sólo se sacia con tu agua
y que nadie podrá darme de beber
ni amor, ni sexo, ni rama florida
sin que yo le odie por querer parecérsete
y no quiero saber nada de otras voces
aunque me duela querer ternura
y conversación larga y entendida entre dos
porque sólo vos tenés el cifrado secreto
de la clave de mis palabras
y sólo vos pareces tener
el sol, la luna, el universo de mis alegrías
y por eso quisiera odiarte como no lo logro,
como sé que no lo haré
porque me hechizaste con tu mochila de hierbas
y nostalgias y chispa encendida
y largos silencios
y me tenés presa de tus manos mercuriales
y yo me desato en Venus con tormentas de hojarasca
y ramas largas y mojadas como el agua de las cañadas
y el ozono de la tierra que siente venir la lluvia
y sabe que ya no hay nubes,
ni evaporización,
ni ríos,
que el mundo se secó
y que no volverá jamás a llover,
ni habrá ya nieve o frío o paraíso
donde pájaro alguno pueda romper
el silencio del llanto.
Gioconda Belli
martes, 12 de noviembre de 2013
OSCAR PACHECO SACSI, CUSQUEÑO DE SANGRE CHUMBIVILCANA, SUS DISEÑOS AKIMONADOS HAN VIAJADO HASTA INGLATERRA, FRANCIA Y SUIZA. DESDE HACE 3 AÑOS HA DECIDIDO PROTEGER SU AUTORÍA COMO DISEÑADOR.
Oscar Pacheco halló en la moda
textil, todo lo que tiene ahora: Encontró a su compañera y hoy esposa Edith Farfán
en un taller, tuvo a sus cuatro hijos entre copos de algodón y trozos de alpaca
y, ahora está tejiendo con gran ahínco un futuro diseñado para ellos. De no
haber sido así, probablemente hoy
estaría trabajando como vendedor ambulante en alguna esquina polvorienta del
Cusco.
Hace diez años, era tal su aflicción
económica, que un día su esposa viendo que la textileria no daba para más le
pidió que se dedicara a buscar un trabajo serio, con sueldo y planilla para
comprar la leche de los niños; pero la persistencia y la testarudez
chumbivilcana de Oscar lo condujo a descubrir esta mina del arte y el buen
gusto, de la que ahora vive agradecido.
Oscar, es cusqueño, pero con un
corazón chumbivilcano, caracterizado por su indómita actitud frente a las
dificultades. “Un chumbivilcano nunca se rinde aunque sea en el suelo seguirá
luchando hasta morir”, nos dice. Desde pequeño se dedicó a trabajar, porque vivía
solo con su mamá y de esa forma ayudaba a sostener el hogar.
Estos últimos años, recibí capacitación
con el apoyo de PromPerú, esta institución nos manda diseñadores y ellos
comparten sus conocimientos, que puestos sobre lo que yo aprendí desde niño me
facilitan todo.
Trabajo con los dos materiales, pero me gusta
trabajar más con la alpaca, debido a que hay bastante demanda para la
exportación.
Si, los paisajes, y luego llevo esos
horizontes a mis prendas, a mis “obras de arte”. Sin embargo, se que cada cliente tiene sus
gustos, tendencias de colores y yo soy accesible a toda observación, siempre
escucho al cliente, a pesar que tengo preferencias por los colores tierra,
rojos naranjas y los colores bajos.
Hace tres años decidí constituir mi empresa EMODA, pero he
venido haciendo trabajos como persona natural desde hace ya buen tiempo. EMODA
es mi hogar, y aunque no lo crean, el nombre es la fusión de las iníciales de toda
mi familia, incluido yo.
Este año fuimos reconocidos por
la Dirección de Trabajo y Promoción del Empleo,
con el premio de “Emprendimiento Empresarial” lo cual, nos enorgullece.
¿TODO LO HACES TU O TRABAJAS CON
ALGUNAS COMUNIDADES?
Si, distribuimos pequeñas tareas
a ciertas comunidades para que se encarguen de la producción. Es así que ya
vengo trabajando hace buen tiempo con la comunidad de Occopata (Dist. Santiago)
y recientemente con Abancay (Apurímac).
Nosotros capacitamos a nuestros
hermanos campesinos, les enseñamos como emplear las máquinas, como seguir el
diseño que se les proporciona, luego les equipamos en su casa un ambiente para
que puedan trabajar allí sin descuidar su hogar; es decir ya no tienen que
venir a la ciudad para trabajar, sino les ponemos su propio taller en casa.
Les damos un plazo a nuestros
productores para que finalicen con sus tejidos, esto dependiendo del diseño de
la prenda, puede ser entre un día o una
semana. Me gusta enseñar, hay personas
que captan muy rápido, por lo general trabajo con mujeres, como madres solteras o mamás que tienen
muchos hijos, así pueden trabajar en sus casas y elegir sus horarios. Hasta
ahora me va muy bien con ellas, tengo buenas relaciones, es muy satisfactorio.
Antes solía hacer diseños antiguos como el TOCAPU
que son las figuras geométricas andinas, que exhibían en sus telares los Inkas.
Hoy, trato de resaltar su iconografía llevándolo a un plano abstracto con
modificaciones, con chispazos de imaginación. Me gusta hacer cosas abstractas en los
diseños.
Sé que les agradan mis diseños
extravagantes, así por ejemplo las “ruanas” o capas, son las que tienen más
salida. Desde hace dos años son las prendas que más se exportan. El mercado de
Inglaterra me viene comprando durante un año solamente “ruanas”.
El internet es una buena fuente,
encuentro muchas imágenes de paisajes, pero al mismo tiempo, trabajo diseños con
formas de animales en abstracto.
Me gusta trabajar con la técnica
de tejido “intarsia”, consiste en tejer motivos de diferente color sobre un
fondo. Se utiliza para hacer dibujos aislados, que ocupan solo una pequeña
parte de la labor y con eso podemos confeccionar vestidos y sacos, es la novedad
para este 2013.
Participe en los eventos como Perú Moda 2011, y
los años siguientes hasta ahora.
(En ese momento algo interrumpe
la entrevista, y es que la plancha estaba prendida, una fina capa de humo
empezó a ingresar a la sala. Oscar, salió preocupado y volvió sonriendo para
reanudar la conversación. Creo que le debo una prenda).
También asistí al evento “Magic Show
2012” que se realizó en Las Vegas (EE.UU). La feria es muy interesante, en ese
tipo de eventos los empresarios piden de cinco mil prendas a más, nos quedamos
impresionados. Es a partir de esa experiencia que hemos pensado en comprar una
máquina industrial y así poder producir y llevar nuestro arte a otros países.
Actualmente mis trabajos se
marchan a Inglaterra, Francia y Suiza. Consecuentemente, me gustaría trabajar
con los japoneses, pues se distinguen por ser muy exigentes. A mí me gustan los
retos.
Innovadora y extravagante.
¿CUAL FUE TU MI PRIMER GRAN RETO
EMPRESARIAL?
Recuerdo que hace unos años, me
solicitaron producir 100 chompas en un plazo
de un mes. Yo tenía solo cuatro máquinas, pero como era mi primer pedido, que
lo requería con urgencia una madame
francesa, tuve que aceptar. Me presté algunas máquinas viejitas para cumplir el
reto. Nos pusimos a trabajar, junto con
mi esposa, mañana, tarde y noche. Y gracias a ese esfuerzo es que hasta la fecha
seguimos trabajando con la misma madame.
De toda esta experiencia se me viene a la mente la magia de dos palabras: “cumplir
a tiempo”, es la clave del éxito.
Si, te confieso que me encariño
porque me gustan mucho, pero nunca he retenido su vuelo, todas siguen su curso,
su destino, igual que yo. Recuerdo mucho,
una prenda que hice, muy similar a un kimono, con diseños de pequeñas
olas, en relación al agua. La saque por primera vez hace cuatro años y de ahí
en adelante ese “kimono andino” tiene mucha demanda.
Tuve la experiencia de trabajar
con una familia dedicada a la producción textil, y todos los hijos aportan a la empresa desde sus diferentes
profesiones. Yo quisiera ese mismo proyecto para EMODA, deseo dejar a mis hijos
una empresa para que ellos continúen.
Nunca voy a dejar el tejido y el
diseño, siempre andaré con mi máquina que es mi fiel amiga. Yo continuaré hasta
la tumba con mis diseños. Hojas en blanco y lápiz están siempre a mi lado, listas
para inventar infinitos diseños. Resultan siendo como un abanico de fantasmas que
rodean mi máquina. De un diseño tomo una figura, de otro cojo otra figura, y
así es la dinámica de mi trabajo en el diseño.
Oscar, desea con todas las hebras
de su alma y las fibras de su carne, poder ser conocido en el mercado internacional
del diseño textil. Ya se cansó de compartir sus diseños con otras empresas que
las exhiben como suyas. Quiere junto a Edith su esposa, colega, compañera, crítica
de moda y amiga, que EMODA, su empresa familiar que surgió gracias a PromPerú, se
haga conocida más allá del Océano Pacífico.
Escribe: Adriana Carrión
Gonzales.
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